Ce n’est pas nouveau ! Depuis des années, de nombreux citoyens dénoncent le manque de transparence de la vie politique française et notamment le train de vie dispendieux de nos élus, la durée et le cumul des mandats, les avantages en nature, les indemnités de fonctionnement peu contrôlables… Tout cela est choquant, surtout en ce moment, face à une paupérisation accrue, jamais connue depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
La défiance, le doute s’installent, et c’est normal ! La réalité du terrain n’est pas la même pour tous et une certaine dichotomie sociale s’accroît dangereusement.
Les affaires se multiplient et « les professionnels » de la politique font le dos rond, en ne pensant hélas prioritairement qu’à leur carrière et à leur prochaine réélection. Tout cela fragilise notre vieille démocratie. Les godasse de Morelle, les frasques de DSK, la phobie administrative de Thévenoud, le salaire du coiffeur de Hollande, les mensonges de Cahuzac, les villas exotiques des Balkany, la campagne occulte de Bygmalion, le Pénélopegate et les leçons de morale de Fillon, les dettes de M. Le Pen, les voyages ubuesques de quelques représentants de la République (Syrie, Irak, Clipperton…) Que de faits étonnants, parfois désolants ! Ils sont rarement condamnés, mais suscitent légitimement exaspération et indignation.
A quand une révision du statut de l’élu pour un état vraiment exemplaire ?
Alain Guillemot
St Pierre de T. le 14/02/2017