Jour : 6 mai 2016
Edito du n° 120 de Confluences 81
Appel !
« Rien ne change et tout est pareil ! » entend-on ici et là dès qu’on parle de politique. « Et, ajoutent les esprits mal intentionnés, quand ça change, c’est en pire ! »
Mais c’est faux pour notre petit journal : cet édito sera donc tout à la gloire de Confluences 81, autant le dire d’emblée !
Pour celles et ceux qui lancèrent le numéro 1 (avril 1996) et qui sont encore sur le pont, ils ont une conscience aigüe de l’évolution opérée au cours de ces 20 ans de parution ininterrompue. Ce « comité de rédaction » était alors exclusivement composé de membres de la CAP (Convention pour une Alternative Progressiste) du Tarn… Puis vinrent Les Alternatifs… Puis … peu à peu, numéro après numéro, le journal s’est ouvert. Non seulement il est toujours là, mais il est passé de 2 à 20 pages et le Comité de rédaction actuel réunit une douzaine de personnes dont la majorité n’est encartée sous aucune bannière politique.
Confluences n° 120 : rubrique “femmes” (12ème article)
C’est pas (seulement) l’homme qui prend la mer ♫ Isabel Barreto de Castro (1572-1612)
Il m’est arrivé d’entendre, de la part de personnages étroits d’esprit, l’idée saugrenue que les femmes devaient restées dans leur foyer*, voir même se cantonner dans la cuisine. Selon ces mêmes grands penseurs, l’extérieur, les grandes découvertes, les grandes aventures sont des domaines réservés aux seuls et vrais « zhommes » !
Dialogue n° 12
Dialogue n° 12 : dernière escale ?
Contrairement à l’intox instillée par les médias nationaux, Jacques et son Maître ne moisissaient pas dans un cul de basse fosse à Rodez ni n’avaient entamé une grève de la faim sur le causse du Larzac ! Pour ce que nous savons de façon avérée, ils ont traîné leurs montures, leurs guêtres et leur goût du débat de ferme en ferme dans notre région Occitane. Pour aboutir à La Fontié, à Busque dans le Tarn ! Avec quelques cals aux mains et des milliers d’idées en tête.
Jacques : Mon bon Maître, quoi que vous décidiez à l’avenir, j’ai une furieuse envie de rester ici au milieu des résidents… s’ils m’acceptent !
Le Maître : Il est vrai que ma naissance et ma condition ne me prédisposaient pas au travail de la terre. Je le concède, j’y ai pris goût. Il y a là quelque chose de concret…
Jacques (le coupant sans vergogne) : Et le meilleur de l’histoire, c’est que La Fontié appartient à tout le monde et à personne !