Touchés par la grâce, les dirigeants du monde réunis au Bourget vont jeter à bas le veau d’or de la financiarisation totale de l’économie, habiller de goudron et de plumes les lobbyistes qui les harcèlent et prendre enfin en compte l’urgence absolue à refroidir la planète. Ils rejetteront en bloc les « compensations carbone », « climate smart agriculture[1] », « climato ingénierie » que veulent leur vendre les multinationales qui sponsorisent l’événement. Leurs yeux enfin dessillés verront que seule, dans son domaine, une véritable agriculture paysanne peut ralentir, voire inverser le réchauffement.
Entre conflits d’intérêt et foi aveugle dans le progrès et la croissance infinis dans un monde fini, il y a peu d’espoir de voir ce scénario se réaliser.