Les opposants étaient soutenus par les trois élus d’opposition du groupe «Réinventons Plaisance» et par le conseiller général du canton 13. En campagne, Patrick Jimena (EELV) précise «avoir été le seul conseiller général à récuser ce projet, en réunion plénière». Candidat lui aussi (sur le canton de Plaisance), Pascal Barbier a déposé un recours juridique, en tant que conseiller municipal, contre une récente délibération -qu’il juge illégale- du conseil municipal : une convention entre la commune de Plaisance et la société SAS PCE,pour les travaux préparatoires (dépôt de clôtures et décapage des sols) de la future emprise de la RD 924.
«Initiative malheureuse»
Louis Escoula, maire de Plaisance,prétend de son côté que «le débroussaillage est autorisé par la Direction régionale de l’environnement et de l’aménagement, et par l’Inrap pour les fouilles archéologiques. Les travaux n’ont pas commencé». «C’est une intervention inappropriée. Malgré notre mise en garde, la mairie a engagé le défrichage sur des terrains qui nous appartiennent, sans nous en informer. Elle n’est pas compétente pour cette opération et ne détient pas l’autorisation de destruction des espèces protégées que l’Etat a délivrée au conseil général. Cette initiative malheureuse ne va pas dans le sens de l’apaisement. Le dialogue et la concertation doivent être privilégiés dans ce dossier sensible» considère toutefois Pierre Izard, président du conseil général.
Chargé de communication d’Unibail-Rodamco, le promoteur de Val Tolosa, Pierre Lahillonne n’a pas souhaité faire de commentaire.