Le loup chante-t-il la Marseillaise ?[1]
Dans notre édito précédent, nous parlions de « ne pas baisser les bras », de « rebâtir une gauche digne de ce nom », de redonner un espoir de changement réel de société…
Inutile de préciser que la tâche est ardue. En effet, nous vivons une période de confusion importante sur divers plans (politique, économique, écologique, démocratique, sociétale, etc … ). Si l’on ajoute la montée des populismes et des intégrismes, il y a de quoi s’interroger, voire matière à broyer du noir et finir par se résigner.
Inutile d’enfoncer le clou en dénonçant le rôle délétère de la plupart des médias aux ordres du système en place : pourquoi tant insister sur les visites princières ou la coupe du monde de football au Brésil ? Qu’avons-nous à faire de l’Eurovision ou des futilités de la société du spectacle envoyées en pâture au bon peuple pour l’amuser, l’occuper et l’écarter de la vie politique et sociale ?