Vaour : Ici Hospitalité Migrants

Bonjour à toutes et à tous,
on fait suivre cette annonce qui nous vient d’Ici Hospitalité Migrants. Voir la présentation de l’événement organisé ci-dessous.
Très bonne journée.

Bérengère pour RESF81.

*29 avril, théâtre de la Commanderie, Vaour*

Ici Hospitalité Migrants, avec la complicité de l’Eté de Vaour, propose une soirée cinéma suivie d’un moment convivial avec auberge espagnole.

19h : projection du film Eau argentée (sous-titré Syrie, autoportrait)*/ de Ossama Mohamed etWiaz Simav Bedirxan /film documentaire de guerre / 2014/ 1 h 30/ entrée 5 €

A partir de 20 h 30 : buvette tenue par Ici Hospitalité Migrants, chacun apporte quelque chose à manger et son couvert et on partage fraternellement

*ATTENTION* : C’est la guerre qui est montrée là, en vrai ; ce film comporte des images violentes et crues, susceptibles de heurter les personnes sensibles. Il est déconseillé aux enfants de moins de 15 ans.

Présentation du film :
Eau argentée (sous-titré Syrie, autoportrait)*/ de Ossama Mohamed et Wiaz Simav Bedirxan /film documentaire de guerre / 2014/ 1 h 30Le film est né de la rencontre via Internet entre Ossama Mohamed, réalisateur syrien exilé à Paris et Wiad Simav Bedirxan, qui vit à Homs, ville rebelle syrienne assiégée. Ils ne se connaissent pas. Elle lui demande : « Si tu étais ici à Homs avec ta caméra, que filmerais-tu ? »Simav, « Eau argentée », traque avec sa caméra la vie dans les ruines de Homs, filme chaque jour son quartier dévasté, les survivants, ici un enfant orphelin maisjoyeux qui déniche un coquelicot au milieu des gravats, là une série de chats estropiés comme sortis droit de l’enfer.

Ossama Mohamed, à Paris, reçoit les images de Simav et celles des « 1001 Syriens youtubeurs » qui vivent, souffrent et crèvent en Syrie, qui témoignent de l’horreur du quotidien, images qui arrivent partout de Syrie, filmées par des téléphones portables. De ces images, il fait un film engagé, il y mêle son propre regard, y inscrit ses propres mots entre lamento funèbre et méditation poétique.

Ce film est la force conjuguée de leur désir commun de témoigner, de faire entendre ces voix inaudibles, et de leur confiance absolue dans le cinéma et son langage, ici par des moyens dérisoires et imparables, glorifié par unmontage explicite – ce beau souci, disait Godard – un commentaire pondéré, épuré, et la musique originale de Noma Omran . Et c’est un chant d’amour et de mort autant qu’un hymne à la vie qui mettent le spectateur au tapis, sonné, mais plus riche, plus fort…