Castres : réunion publique avec Stéphane Lhomme, premiers retours

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Compte-rendu de l’intervention de  Stéphane Lhomme sur les compteurs Linky le 8 novembre 2016,

Organisée par Stop Linky Tarn Sud, une réunion d’information s’est tenue pour informer sur le compteur Linky. Stéphane Lhomme, élu de Saint-Macaire, (première commune à avoir refusé les 3 compteurs communicants : électricité, eau, gaz) et Directeur de l’Observatoire du Nucléaire, évoque  les problèmes soulevés par ce compteur :

 

  • Problème environnemental et financier. Gabegie financière dans un contexte extrêmemnt tendu. Une fois de plus les consommateurs vont devoir payer pour les choix d’Enédis (ex. ERDF).
  • Augmentation de la pollution électromagnétique jusqu’au cœur de nos maisons avec impossibilité de choix comme on peut le faire en coupant le wifi, en limitant l’usage du téléphone portable William Hosono, directeur Europe de la société Itron, constructeur de Linky,  a reconnu que « le CPL (courant porteur de ligne) ne s’arrête pas au compteur et se diffuse dans tout le logement »  ( Les fréquences utilisées G1 et G3 n’ont rien à voir avec l’impulsion d’une seconde  permettant le passage heures pleines/heures creuses)
  • Piratage des données personnelles puisque les compteurs communicants s’inscrivent dans un projet bien plus vaste nommé « Big Data » : marché faramineux de collecte et d’exploitation de toutes les données  consommateurs, au détriment de la vie privée et des libertés publiques.
  • Augmentation des factures établies sur des bases de calculs différents. Coupure en cas de dépassement, proposition d’un contrat supérieur.
  • Coupures intempestives pour lissage des consommations ( surconsommation, souci d’approvisionnement, grand froid… )
  • Désengagement des compagnies d’assurances et d’Enédis en cas de pannes, dégâts matériels, incendies.
  • Incompatibilité électromagnétique : des appareils devenant « fous », devront être remplacés aux frais des consommateurs considérés comme seuls responsables.

Pour rappel  l’Organisation Mondiale de la Santé  se demande « si  une exposition faible mais prolongée aux rayonnements électromagnétiques est susceptible de susciter des réponses biologiques et donc de nuire au bien-être de la population. La recherche doit se poursuivre pour combler les lacunes en ce qui concerne la connaissance sur les effets biologiques ».

Où est le principe de précaution ?

Les ouvrages des réseaux publics de distribution, y compris ceux  ayant appartenu à EDF,  ont fait l’objet d’un transfert au 1er janvier 2005. Les compteurs (qui sont des « biens de retour » en cas de cessation du transfert)  appartiennent bien aux collectivités territoriales ou à leurs groupements. (Code de l’énergie, article L 322-4 ).

Les syndicats départementaux d’Energie tels le SDET étant des émanations des communes, devraient logiquement se montrer solidaires  du choix des maires et des 289 communes qui délibèrent contre le compteur Linky.

De même L’Association des Maires de France devrait, comme son nom l’indique, les soutenir.   Actuellement seul l’Association des Maires du Finistère remplit ce rôle.

Rien n’oblige à subir ces compteurs. Comme au Québec où on peut les refuser, voire  les faire retirer. Il est important de manifester clairement son refus en écrivant à Enédis avec copie au maire de sa commune (http://antennes31.org/lettres-types-linky)/                « 

Site de Stéphane Lhomme : http://refus.linky.gazpar.free.fr/

Des pétitions s’organisent localement. Contacter le collectif Tarn Sud :  contact-stoplinkytarnsud@lists.riseup.net