L’utopie, y a que ça qui m’intéresse !

Faire part mariageEn guise d’introduction, j’aimerais savoir ce que pensent nos lecteurs et lectrices sur l’utopie de vivre dans un monde débarrassé de l’argent.

C’est à un authentique combat (pacifique) auquel je vous invite. Un combat contre soi-même. Puis le susciter chez les autres.

Avons-nous progresser depuis Diogène et sa lanterne : « je cherche un homme » ?

Alors… Eh bien, il y a les municipales : « aux urnes citoyen-ne-s ! »

Il n’est pas question de ma part de remettre en cause cet acte important et citoyen de notre République démocratique et laïque. Mais, je trouve que d’élections en élections, il reste bien peu de temps disponible à nous autres, « camarades d’une gauche de gauche », pour trouver un espace où bâtir, envisager, interpeller un monde plus fraternel, un monde d’amour.

Un monde que « M et Mme Toutlemonde » appellent « utopique ». Pour beaucoup, l’utopie est une notion méprisée.

Pourtant l’équipe de Confluences 81, par sa vision internationaliste, est dans l’utopie.

Des tentatives d’organisations sociales rejetant ou se passant de l’argent se sont réalisées dans l’histoire des humains. Mais finalement elles ont abouti à des échecs.

Même le troc peut devenir capitaliste : « je te donne une branche, et tu me donnes l’arbre ! ». Tant qu’il y aura la notion de profits, pourrons-nous occire le roi suprême de nos civilisations : le « FRIC » ?

Alors Camarades, produisons un geste humaniste. Un geste qui ne consiste pas à tuer le cancéreux alors qu’il s’agit de tuer le cancer. Un geste abattant l’odieux système afin que nos générations futures vivent, simplement dans la matière, mais riches ô combien, riches d’amour !

Ni dieu, ni maître, vive l’Utopie !

Hubert Gourg

Confluences n° 108