Coup sur coup, fin février 2014, le Conseil Général du Tarn a pris deux décisions contraires « au minimum syndical » écologique, à une majorité voisine de celles qu’obtenait en son temps le Soviet Suprême d’URSS.
D’abord, l’assemblée départementale (46 conseillers généraux) s’est prononcée en faveur du barrage du Testet : 43 POUR, 1 CONTRE et 2 en faveur d’un moratoire. Avec un curieux processus de décision, « le sondage délibératif »[1]. Procédure pour le moins mal assimilée, puisque la décision intervient après un refus de la part de nos conseillers départementaux de participer à un débat contradictoire proposé par les deux collectifs qui, sur le terrain, s’opposent à ce projet. On notera aussi que la même assemblée avait adopté en 2011 la « Charte de Participation », afin, disait-on alors, de mettre en place une démocratie participative !