À mesdames et messieurs les professeurs des collèges et lycées de France.
Suite à ma présence au conseil d’administration du collège Val-Cérou, où j’ai pris connaissance du programme de la journée du 9 décembre, dite « journée de la laïcité », je tenais à vous faire part de mes réflexions et remarques sur le contenu de cette journée, pour les 6° en particulier. J’ai effectivement été très surpris du choix de l’Éducation Nationale, pour aborder ces notions de vivre ensemble, de tolérance, d’égalité et de liberté de penser qu’incarne la laïcité, de vouloir illustrer ou chanter la Marseillaise. La Marseillaise qui est un chant, par excellence, partisan, guerrier, nationaliste et haineux. Étonnant choix que de brandir ce symbole sanglant comme représentation de la laïcité et du vouloir vivre ensemble. Dois-je vous rappeler que le nom original de ce chant est « Chant de guerre pour l’armée du Rhin » et qu’il a été écrit (en 1792 par Rouget de Lisle, officier du Génie militaire) spécialement pour fortifier et glorifier dans les esprits l’idée de patriotisme et de sacrifice, dans la guerre pour la Nation ? C’est un chant d’identité nationale et de rejet haineux des autres nations, avec qui la France était en guerre à l’époque, notamment l’Autriche. Ce chant n’illustre en rien la laïcité et le vouloir vivre ensemble, en rien !
Follow

























Au sortir d’un été plutôt calme, laissant enfin aux paysans et aux zadistes le temps de cultiver la terre et d’expérimenter des modes de vie alternatifs, la première salve est venue du Préfet de Loire Atlantique qui a pris trois arrêtés interdisant « tout transport de matériaux de construction, de carburant, d’explosifs, de produits inflammables et de feu d’artifice » sur les communes de Notre Dame des Landes et de Vigneux entre le 2 septembre et le 4 novembre. Exactement comme avant l’opération CESAR(1) de sinistre mémoire.