Edito du n° 116

L’Europe a-t-elle encore un avenir ?

116 page 3 édito Kalié (2)Il ne s’agit pas ici de produire une analyse approfondie, détaillée et exhaustive des réponses à la question posée par ce titre.

Il ne s’agit pas davantage de ramener la question à une réponse simpliste sur la dette Grecque, pas plus que de faire comme si la crise n’existait pas en Grèce. Pas plus que de savoir si Tsipras a trahi le mandat donné par son peuple. Et pas davantage si la formule 1 espagnole « Podemos » est adaptée à la situation Européenne et transposable dans les pays de l’U.E.

La question est : « l’Europe actuelle », libérale à mort, pourra-t-elle persister à l’avenir ? » Il s’agit en fait de s’interroger sur la durée possible d’une situation de plus en plus intolérable, refusée par les peuples, dans leur majorité semble-t-il, mais que les « élites » (oligarchies) s’ingénient à prolonger au-delà du supportable pour trop de personnes.

L’Europe n’est qu’un grand marché capitaliste d’où les « faibles » sont impitoyablement exclus au profit des plus riches. Les institutions mises en place par des « élections » ne sont là que pour placer une façade « démocratique » sur un système qui rejette la démocratie sous quelque forme que ce soit.

Parmi les réponses, retenons-en deux :

1) l’histoire Européenne l’a montré, la résolution des crises peut passer par une guerre (économique et/ou militaire) générée par la mise en place de « régimes forts » (extrême-droite, pour faire vite) dans plusieurs Etats de l’U.E. : suppression des libertés fondamentales, bains de sang, génocides, fascisme, etc …

2) les peuples décident « la sortie » de « cette » Europe, de ce système reposant sur les inégalités et la soumission, pour mettre en place une nouvelle organisation de notre continent, fondée sur les libertés, la promotions de toutes les formes d’égalité, la fraternité des peuples Européens décidant démocratiquement de leur avenir. Et en assumant les conséquences possibles du point de vue économique et monétaire de ce choix !

C’est bien évidemment vers cette dernière solution que vont nos suffrages. Reste plus qu’à en organiser les fondements : une paille !

La rédaction

3/7/15