Qu’on lit sous les tonnelles… La, la, la, la
Eh bien non, on ne lit plus les petits journaux ! Pourtant ce sont eux qui parlent de la vraie vie, de notre vie, de nos problèmes, de ceux de nos enfants, de nos voisins…
D’ailleurs on ne lit pas non plus sous les tonnelles, on lit devant son écran d’ordinateur ou devant sa tablette. Nous avons toute l’info dans l’instant en tapotant sur notre i-phone. Les réseaux sociaux sont les plus rapides pour informer et rassembler, voire inciter au débat, alors pourquoi s’en priver ?
Le nombre et la richesse des échanges, tous médias confondus, montrent que la population s’intéresse à son destin et que les jeunes, contrairement à une idée répandue, sont de tous les débats.
Certains, « les anciens », peuvent regretter ces moments consacrés à la lecture de leur canard. Moments partagés avec les collègues, le conjoint, les voisins… accompagnés d’un petit noir et entrecoupés de débats. Une autre façon de vivre.
Les petits journaux, eux, sont là pour diffuser une autre pensée que la pensée dominante. Ils sont là aussi pour permettre aux « sans grades », aux associations de proximité, aux collectifs divers de s’exprimer et de diffuser au-delà de leurs réseaux.
Ils sont nombreux les petits journaux, et l’on se demande si des regroupements ne seraient pas profitables, s’ils ne permettraient pas de sauver les meilleurs, les plus vivaces.
Confluences 81 existe depuis 1996. Nous avons partiellement adopté le mode de diffusion Internet depuis plus d’un an, mais certainement de façon maladroite car les abonnements restent rares.
Alors comment le maintenir ?
Faut-il céder à l’air du temps et abandonner la version papier pour se consacrer au numérique ?
Faut-il aller vers la gratuité totale, mais avec quels moyens ?
Quelques questions parmi celles qui seront posées à l’Assemblée Générale de l’Association « Confluences 81 » du 19 mars prochain à Castres.
Si vous avez des idées et même si vous ne pouvez être présent-e-s, joignez-nous à : 81@alternatifs.org