Ce que nous voulons !
Nous souhaitons tempérer quelque peu la note pessimiste incluse dans notre dernier édito. Nous ne reviendrons donc pas sur la dispersion des candidatures antilibérales et sur les responsabilités énormes qui en incombent au PCF et à la LCR.
Depuis, la candidature de José Bové a été réclamée par les délégué-e-s des collectifs représentés à la réunion nationale de Montreuil. Depuis, les Alternatifs du Tarn ont décidé à une énorme majorité de soutenir une candidature de J. Bové, candidature s’appuyant sur les textes issus des collectifs unitaires antilibéraux et présentée collectivement. Depuis, un appel électronique a été signé par près de 40 000 citoyen-ne-s de notre pays et 400 dans notre département. Depuis, le 1er février, José Bové a déclaré sa candidature. Depuis, un comité « unisavecbove » s’est créé dans le Tarn, ainsi que 4 comités locaux, un par circonscription électorale. Et depuis des militant-e-s parcourent le département d’est en ouest et du nord au sud, en quête des fameux parrainages obligatoires pour que la candidature de José Bové soit effective.
Parviendrons-nous à recueillir dans toute la France les 500 signatures fatidiques ? Les militants qui rendent visite aux élu-e-s se heurtent de façon indiscutable à un blocage (ah !… les subventions du Conseil Général à leur commune !). Les « grands partis » – que les médias nous présentent déjà au second tour en nous parlant peu du premier – ont trop intérêt à ce que la politique française se réduise à un bipartisme insipide où le choix pour un électeur « de gauche » consiste à voter pour le moins libéral des deux !