Edito du n° 120 de Confluences 81

Appel !

120 page 3 édito dessin de Kalié« Rien ne change et tout est pareil ! » entend-on ici et là dès qu’on parle de politique. « Et, ajoutent les esprits mal intentionnés, quand ça change, c’est en pire ! »

Mais c’est faux pour notre petit journal : cet édito sera donc tout à la gloire de Confluences 81, autant le dire d’emblée !

Pour celles et ceux qui lancèrent le numéro 1 (avril 1996) et qui sont encore sur le pont, ils ont une conscience aigüe de l’évolution opérée au cours de ces 20 ans de parution ininterrompue. Ce « comité de rédaction » était alors exclusivement composé de membres de la CAP (Convention pour une Alternative Progressiste) du Tarn… Puis vinrent Les Alternatifs… Puis … peu à peu, numéro après numéro, le journal s’est ouvert. Non seulement il est toujours là, mais il est passé de 2 à 20 pages et le Comité de rédaction actuel réunit une douzaine de personnes dont la majorité n’est encartée sous aucune bannière politique.

Pour autant, les valeurs du départ n’ont pas été jetées dans les poubelles de l’histoire. Ecoutons Jean qui en parle dans le BLOG créé en janvier 2015 : « (re)Lire les éditos donne une sacrée impression. Unité de l’analyse, unité d’un combat qui, s’il prend des formes différentes (là “écolo”, ici “social”, plus loin “féministe”…) est bien le même : contre le capitalisme et ses dérivés, contre le capitalisme, son idéologie et ses valets (fascisme, intégrismes, machismes…), contre le capitalisme et ses dérives…

Petit à petit l’unité qui s’en dégage, c’est cette “longue marche” vers l’Autogestion (de nos luttes, de nos vies, de nos espaces et des sociétés que nous habitons).

“Unité” qui n’exclut pas la diversité. Diversité d’approche(s), de langage, de sonorités, d’expression(s). Diversité de propositions, d’intérêt(s), de regard(s). Diversité d’origines des auteurs qui parfois, ont mis en commun tout cela pour essayer une écriture “à plusieurs mains” d’éditos ou d’articles. Ce qui, à la lecture – même régulière – du journal et ce depuis des années, pouvait parfois sembler épars, décousu, ponctuel, éphémère, prend tout à coup une dimension autre. »

Juste un bilan chiffré pour terminer : dans le numéro précédent (119), 21 rédacteurs sur 27 – ainsi que tous les dessinateurs et les photographes – n’étaient pas membres d’une formation politique. Le Comité de rédaction n’est pas une structure figée, qu’on se le dise ! Les bonnes volontés nouvelles sont accueillies avec bonheur, car c’est elles qui perpétuent le dynamisme de Confluences 81.

Il vous suffit d’en tirer la conclusion logique : nous vous attendons pour le n° 121 !

La Rédaction

14 mars 2016