Quand j’entends des gens bien nourris, bien vêtus, qui dorment au chaud me parler de fraternité alors que leur mode de vie et leurs actes les rendent complices de ce système producteur de misères… je me dis qu’il reste encore beaucoup de travail d’éducation et de pédagogie pour leur expliquer leurs responsabilités dans cet état de fait.
Il n’y a pas de fraternité dans une société hiérarchisée qui stipule clairement la supériorité des uns, des unes sur les autres au même titre qu’il n’y a ni liberté ni égalité tant que nous n’avons ni les mêmes droits ni les mêmes moyens d’exercer notre émancipation, notre autonomie.