se prépare au kiosque de Puylaurens le 25 septembre !
Magiciens, musiciens, clowns, danseurs…
tous sont attendus à 19h au kiosque de Puylaurens !
Petites restaurations sur place !
On vous attend et merci de faire tourner l’info !!!
Après le succès retentissant rencontré au théâtre “Le Colombier” aux Cabannes et à Cahuzac sur Vère, la Cie “Le non-sens du poil” a le plaisir de vous présenter de nouveau sa comédie musicale burlesque tout public :
Dossier central de Confluences 81 n° 116 (septembre 2015) : interview
Ce tâtonnement, il faut le conserver. . .
Entretien téléphonique avec Michel-Henri MAS, animateur des Amis de la Fabrique du Sud (850 adhérent-e-s). La Fabrique du Sud, ce sont, au départ, une vingtaine de coopérateurs qui, après des mois de luttes et moult péripéties, ont pris le relais de PILPA en reprenant leur fabrique de glaces à CARCASSONNE, sous forme de coopérative. Nous lui avons posé quelques questions, en prélude à la journée du 26 septembre.
Confluences 81 : A l’heure où la plupart des luttes , lors des fermetures d’entreprises visent surtout à permettre de gagner un maximum de droits et d’indemnités pour les salariéEs (“partir avec la valise”), comment les “Pilpa” en sont-ils arrivé à reprendre leur entreprise, qui plus est sous forme de “coopérative” ?
Michel MAS : C’est le résultat d’un long processus dans lesquels différents éléments ont contribué à l’élaboration, à la maturation puis à la mise en œuvre de ce projet. Le parcours des personnes, très attachées à l’entreprise, le fait que celle-ci ait été vendue à un fonds d’investissements – qui ne voulait pas vendre à des concurrents – a été un des éléments forts. Des discussions au forum social de la fête de l’Huma, avec l’association A2P, au sein de la fédération agroalimentaire de la CGT-en particulier avec les Fralib -, avec Claude KOWAL (Association pour l’Autogestion) ont persuadé certainEs salariéEs de tenter l’aventure.
Dossier central de Confluences 81 n° 116 (sept. 2015) communiqué de la SCOP TI
UNE PREMIÈRE VICTOIRE « SYMBOLE »
Pendant 1336 jours, les Fralibs ont mené une lutte sans pareil pour conserver un fleuron de l’industrie sur le territoire français depuis plus d’un siècle, une usine de + de 12 000m2 située à Gémenos depuis 1989 et dans laquelle sont fabriqués thés et infusions.
Pendant 1336 jours, des femmes et des hommes se sont relayés pour faire peser leur droit face aux dérives d’un capitalisme obsédé par les chiffres et peu considérant des conditions de travail et de la qualité du produit vendu au consommateur.
Pendant 1336 jours, médias et citoyens de tous horizons sont venus apporter leur soutien pour que les 182 salariés de Fralibs continuent de faire ronronner les machines sur le territoire français.
Et le 26 Mai 2014, la détermination et le courage de ces salariés ont été récompensés par la signature d’un protocole d’accord avec le géant Unilever.