Graulhet : coassons !

Graulhet sous le signe de la grenouille

En 1968 la jeunesse redoutait un avenir consumériste, autant que le conformisme pérennisé. Depuis, rien n’a fondamentalement évolué vers l’utopie désirée. Au contraire, l’abondance de biens et comment les acquérir semble être le même horizon radieux… Cependant, de nombreuses alternatives citoyennes participent à la vivacité des projets utopiques.

En 2018 le monde reste à réinventer. Plutôt que de commémorer, tournons notre regard vers le futur… Préparons l’avenir pendant que certains ressassent le passé… Imaginons Graulhet demain… C’est l’invitation que propose le petit livret « Coassons !», une utopie concrète pour Graulhet.

 Coassons ! : le chant de la grenouille

Avant de s’appeler Graulhet, la ville était dénommée «Granoillet» en 1188 et avant cela «Granolheto» en 961, diminutif de la «granolha». Il semble qu’alors le nombre de grenouilles était impressionnant aux portes de la future cité du cuir.

Le batracien, son symbole oublié, refait son apparition dans la fontaine de la place du Jourdain. Quatre grenouilles remplacent les angelots qui l’ornaient jusqu’ici. Ce choix de la grenouille s’est fait en accord entre la municipalité et l’association Graulhet Mémoire et Patrimoine dont l’un de ses objectifs, dès sa création, était la remise en route de la fontaine.

De son côté, l’association « Graulhet, Le Cuir » a présenté en ce début d’année 2018 son nouveau logo : un clin d’œil à l’étymologie de la ville de Graulhet, représentant aussi une identité collective de la filière cuir, la diversité des savoir-faire des entreprises du bassin de Graulhet.

Comme près du tiers des quelque 6.000 espèces d’amphibiens recensées, la grenouille est menacée de disparition. En cause, le réchauffement climatique. D’où « Coassons!» (Le chant de la grenouille), un appel au sursaut des grenouilles conscientes à sortir de la marmite.

 

Granolha métamorfosa : Graulhet métamorphosée

Diverses réalisations montrent l’attachement des élus graulhétois au développement durable. Il s’agit aujourd’hui de pousser la dynamique plus avant sur le chemin de la transition, pour passer de la ville verte revendiquée à la cité du bien-vivre assumée comme le montre, de manière non exhaustive, « Granolha métamorfosa » reportage-fiction, voyage vers un futur proche à Graulhet en 2030.

Nous sommes en 2030. En s’inspirant d’alternatives réalisées dans des villes et territoires en transition, la fiction « Granolha métamorfosa » propose une utopie concrète. Où l’on découvre la métamorphose de Graulhet passée en douze ans de ville verte revendiquée à une cité du bien-vivre. Le récit d’un voyage imaginaire dans le futur proche en neuf escales. Où comment les habitants participent vraiment aux décisions. Comment la cité du cuir animal est devenue la capitale du cuir végan. Comment le vélo a révolutionné la vie quotidienne des Graulhétois.ses. Comment la monnaie locale créé de la richesse dans la cité. Comment l’épicerie coopérative permet de manger sainement et pas cher. Comment la ressourcerie redonne la vie aux objets et aux hommes. Comment les Graulétoi.ses s’approprient l’énergie. Comment des clowns participent à la croissance du bonheur communal brut. Comment l’esprit de la fête est bien vivant avec un festival du vent.

 

Et si demain c’était déjà aujourd’hui ?

Afin que cette métamorphose de Graulhet s’accomplisse, « Coassons ! » se veut aussi une invitation aux Graulhétois.ses à passer de la fiction à la réalité. Une invitation à participer à un « collectif Graulhet en transition » en devenir afin de fédérer les énergies individuelles en un projet collectif citoyen pour imaginer ensemble Graulhet demain.

Si  les  questionnements de « Coassons !» rejoignent  les  vôtres,  si  vous pensez  qu’on peut  faire quelque  chose ensemble pour  «  sortir  de  la  marmite  »  et faire  baisser  le feu, parlons-nous,  rencontrons-nous,  mettons  nos divers  réseaux respectifs  plus encore en  lien  les  uns  avec  les  autres,  et  voyons  ensuite  comment avancer.  

 

(Le livret « Coassons ! » est disponible gratuitement en version pdf ; il suffit d’envoyer votre adresse mail à : coassons@laposte.net)