mardi 10 mars au cinéma le Lido à Castres à 21h
Débat organisé et animé par les retraités de la CGT (Lise Mazarotto)
prix:5.50euros
Depuis septembre, Rouge et Vert a réalisé plusieurs articles sur la question du barrage du TESTET, dans la forêt de SIVENS.
Nous en commençons la publication ici
Voici, tout d’abord, le dossier publié dans Rouge & Vert n°384 :
Depuis plusieurs années, Les Alternatifs 81-12 suivent attentivement le dossier du projet de barrage de SIVENS. Depuis quelques mois les évènements se sont accélérés ouvrant vers une médiatisation de cette lutte.
La mort tragique d’un jeune manifestant, le jour où une “marche nationale de réappropriation des lieux” était organisée, donne une autre dimension et à la lutte et au dossier.
Samedi 15 février 2015, 10 h 30, Place de l’Albinque (ex-place Pierre Fabre ? !) : plusieurs centaines de salariés du groupe Pierre Fabre se sont rassemblés pour protester contre le plan social envisagé (dont la traduction concrète serait 551 licenciements). Il se murmure que ce plan social pourrait être effectif dès le mois de mai prochain.
Cher-e-s ami-e-s des zones humides,
Des petits commandos de PRO-barrages ont interdit l’accès à la ZAD de SIVENS au public intéressé par des conférences sur l’importance des zones humides .
Les deux routes d’accès étaient barrées par une quinzaine d’excités à chaque point tandis que d’autres patrouillaient en quads dans la forêt de SIVENS pour dissuader d’éventuels marcheurs.
Pire, sous l’oeil bienveillant des garde-mobiles, des véhicules des personnes qui se rendaient à ces conférences ont été dégradés par des individus surexcités et pro barrages. Les insultes et les menaces étaient le seul apport de ces virulents au débat contradictoire.
D’autres pandores ont pénétré sur le lieu PRIVE de la conférence, en uniforme, sous un prétexte futile ; l’un d’entre eux a menacé d’un taser l’un des participants ayant réussi à passer.
Cet article est le douzième d’une série commencée en Mars 2013 et publiée dans la rubrique “Education-Culture” de Confluences 81. Ces articles sont écrits par Jean-Pierre Shiep de Castres. Vous le trouverez dans le n° 112 (janvier 2015).
MARC BLOCH…UN MEDIEVISTE DANS LA TOURMENTE
Marc BLOCH voit le jour en 1886 à Lyon où son père enseigne l’histoire ancienne à l’université ; muté à l’E.N.S(1) de la rue d’Ulm et à la Sorbonne à Paris il y amène toute sa famille. Le jeune Marc poursuit sa scolarité à “Louis le Grand” avant de réussir le concours de l’e.n.s rue d’Ulm en 1904. Admis à l’agrégation d’histoire en 1908 il passe deux années en Allemagne à l’université de Berlin puis de Leipzig ; mais il faut bien reconnaître que l’on ne sait pas grand chose de sa jeunesse sans doute parce-que sa famille cultivait la discrétion.
Demandez au citoyen lambda s’il connaît Fred SCAMARONI : la plupart des gens répondront par la négative ; les vieux marseillais se souviendront peut-être d’un vieux rafiot “loué” à la fin des années quarante à la Norvège pour la “transat”(1) et baptisé ainsi ; on craignait de s’embarquer à son bord…
Quand on parle des Rochambelles, ces ambulancières qui surent s’illustrer par leur savoir-faire et leur courage principalement lors de la Libération, on ne peut que penser à Suzanne MASSU (TORRES à l’époque) qui fut en quelque sorte l’âme de ce groupe.
MARIE- MADELEINE FOURCADE (MERIC) surnommée Hérisson
Le 26 juillet 1989 les honneurs sont rendus à Marie Madeleine FOURCADE en l’église Saint-Louis des Invalides par le Président de la république en présence de l’ensemble du gouvernement, des grandes personnalités politiques et morales de la Résistance ; décédée quelques jours plus tôt elle est la première femme à avoir droit à cet hommage ; il est vrai qu’elle avait eu une carrière pour le moins atypique.
A partir du 20 août 1944 HITLER ne cesse de presser VON CHOLTIZT , gouverneur militaire du Reich à Paris , d’anéantir la ville ; mais le 25 le gouverneur capitule en présence entre autres de LECLERC , de DELMAS (CHABAN) et de TANGUY (ROL).
PIERRE BROSSOLETTE : FAUT-IL TRANSFERER …
… SES CENDRES AU PANTHEON ?
Certains historiens s’opposent au transfert des cendres de BROSSOLETTE au Panthéon en soulignant les mauvais rapports qu’il entretenait avec MOULIN ” panthéonisé” en 1964. D’autres personnalités de toutes tendances y sont favorables.
Pierre BROSSOLETTE voit le jour dans le XVI° arrondissement en 1903 ! Son père est inspecteur dans l’enseignement primaire ; ses deux sœurs un peu plus âgées seront comme lui agrégées ; après des études brillantes à Janson de Sailly il entre en classe préparatoire à Louis le Grand ; est reçu major au concours de la rue d’Ulm ! Mais malgré des études dans un milieu classique, il manifeste déjà une très grande indépendance d’esprit. Après son agrégation d’histoire obtenue brillamment à 22 ans (il est reçu “seulement” second à cause d’une “belle” dispute avec le jury), il se tourne vers le journalisme et la politique.