Notre économie et la leur
Edito du n° 114 de Confluences 81
En ce début d’année, on pourrait croire que le printemps, tout neuf, va tout transformer.
La nature, naturellement ! Les poussées de sève font reverdir les arbres, fleurir les boutons d’or. De jeunes pousses vont reboiser la forêt de Sivens, sauvagement décimée pendant la morte saison par une armée de robocops, dont on avait remonté à fond (par erreur ?) le mécanisme. Ils étaient aidés par des agriculteurs à qui l’inactivité hivernale donnait des aigreurs d’estomac, au point d’aller menacer de mort de jeunes elfes et farfadets vivant dans le bois pour le protéger. Les notables du coin ont profité de la situation pour régner en maîtres absolus et mener à terme leurs sinistres desseins.
Se passer de patron, chiche ! (4)
Le 26 septembre 2015 à Graulhet les ex-FRALIB seront présents. Voici un courrier qui donne de leurs dernières nouvelles :
C’est sous le nom de SCOP TI, Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions que 57 des salariés surnommés « les Fralibs » pendant la lutte, vont relancer une production sur le site de Gémenos.
SCOP TI s’engage donc dans la voie d’une nouvelle organisation, plus humaine, moins hiérarchisée où chaque voix compte.
Retenez sur votre agenda la date du mardi 26 mai 2015 !
C’est la date anniversaire de la signature du protocole d’accord de fin de conflit avec le groupe UNILEVER.
C’est aussi la date que nous avons choisis pour vous recevoir dans notre usine pour vous dévoiler le nom de notre future marque !!!
Se passer de patron, chiche ! (3)
Vous le savez, les ex-Pilpa, maintenant “Fabrique du Sud”, seront parmi nous le 26 septembre prochain. Voici ci-dessous un appel du Trésorier de l’association “Les Amis de la Fabrique du Sud”.
Chères et chers amis,
Avant de démarrer la saison, nous revenons vers vous pour vous faire part des résultats formidables réalisés par la SCOP « La Fabrique Du Sud» qui vient de boucler son budget à l’équilibre au terme de cette première année d’activité.
Castres : manif du 28 mars (1)
La rédaction de Confluences 81 a reçu de nombreuses photos et un petit texte à propos de la manif du 28 mars 2015.
Extraits :
Nous étions 2000 personnes dans les rues de Castres contre les licenciements chez Fabre, branche du médicament. Une ambiance calme et sérieuse dans les rangs des manifestants, une manifestante de la dermo cosmétique était là en solidarité avec eux, une autre personne m’a dit que ça lui faisait chaud au coeur cette manif, une jeune femme à qui je demandais son sentiment m’a dit : « je suis là avec ma mère » (elle travaille sur le site de Campans). Un site de Corrèze était là ! La plupart des gens qui étaient là sont très inquiets pour le futur.
Cordes, Gaillac, Albi : le livre de Floréal
Floréal Roméro
qui a écrit, avec Vincent Gerber : “Murray Bookchin, pour une écologie sociale et radicale”
Collection : LES PRÉCURSEURS DE LA DÉCROISSANCE édité chez “le passager clandestin”
viendra présenter son bouquin et parler de lendemains écologiques et libertaires
lundi 6 avril à la Table de la rue SansNom à Cordes-sur-Ciel
Cestayrols : dépoussiérage de printemps
La super journée que des habitants de Cestayrols ont concoctés !
Une journée autour de l’ÉCHANGE, du TROC et de la GRATUITÉ pour donner de la place à d’autres modes de fonctionnement que la menu-monnaie.
Une petite restauration à base de croque-messieurs améliorés.
Un fond musical en journée et une musique entraînante pour se déhancher avec une Re-bié *.
Les Cestayrolais occupent l’espace et font place aux nouveautés.
C’est le 21 mars. que cette journée sera ainsi nommé : “Dépoussiérage de Printemps”
Une première à Castres ?
Samedi 15 février 2015, 10 h 30, Place de l’Albinque (ex-place Pierre Fabre ? !) : plusieurs centaines de salariés du groupe Pierre Fabre se sont rassemblés pour protester contre le plan social envisagé (dont la traduction concrète serait 551 licenciements). Il se murmure que ce plan social pourrait être effectif dès le mois de mai prochain.
Un salaire à vie
Selon Bernard Friot, invité à Castres le 10 décembre dernier par un collectif d’organisations politiques et syndicales, RIEN DE PLUS FACILE !
Il suffit de supprimer les dividendes, de faire des travailleurs les propriétaires de leur entreprise, d’augmenter le taux des cotisations sociales et les salaires.
Il suffit de sortir de l’aliénation qui consiste à penser que les fonctionnaires, les femmes « au foyer » et les retraités ont des activités utiles, mais non productives. C’est faux ! s’exclame Friot.