RADIOM : avec le Planning Familial du Tarn…

Avec le Planning Familial du Tarn, nous sommes quelques-un-es à avoir pris en main la réalisation d’une émission radio sur Radiom…
Nous y parlerons égalité Femmes/Hommes, égalité entre les orientations sexuelles, vie affective, sexualités, orientations sexuelles, tabous, lesbophobie, homophobie, biphobie, transphobie, contraception, IVG, IST, SIDA, violences sexistes et sexuelles…
Nous découpons notre heure d’émission en plusieurs rubriques (d’autres pourront se greffer plus tard)…

Lire la suite

Confluences 81 n° 125 : rubrique “femmes”

Catherine Duchemin Girardon (1630-1698)

Catherine Duchemin est née à Paris. Son père est maître sculpteur. La fréquentation de l’atelier de son père lui donne le goût du dessin, de la peinture. Elle peint des fleurs, des natures mortes, car une femme peignant des corps, nus de surcroît, était alors très mal perçu en ce temps-là. En 1657, elle épouse un de ses voisins habitant la même rue, le jeune sculpteur François Girardon.

En avril 1663, après l’examen et la réception de ses œuvres par le jury, elle devient la 1ère femme à entrer à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture*. Une fois roi, Louis XIV décide d’offrir leur chance à « (…) tous ceux qui excellent dans les arts de Peinture et de Sculpture (…) sans égard à la différence du sexe (…) ».

Lire la suite

Confluences 81 n° 124 : rubrique “femmes”

Anna Maria Van Schurman (1607-1678)

Née à Cologne dans le Saint Empire romain Germanique, au sein d’une famille d’origine calviniste, elle bénéficie très tôt d’un enseignement littéraire et artistique de la part de ses parents, ce qui lui permet de savoir lire l’allemand dès l’âge de 4 ans. Elle développa des talents en dessin, peinture, sculpture, gravure, poterie, poésie. Mais aussi, elle chantait et jouait du clavecin et du luth (à tel point que la poétesse et graveuse néerlandaise Anna Visscher l’encense dans un poème en 1620).

En 1632, elle entre en contact épistolier avec le théologien français André Rivet* notamment pour débattre de la question de savoir s’il était adapté à une femme chrétienne d’étudier les sciences, la Bible, la théologie, la littérature, les Arts…

Lire la suite

Labruguière : de Marie Curie à Mata Hari et les femmes oubliées de l’histoire

du 8 mars au 20 mai, à Labruguière, à l’Espace Arthur Batut

Contact. Espace photographique Arthur Batut, Le Rond-Point 1 place de l’Europe 81290 LABRUGUIERE Tel : 05 63 82 10 60
Exposition préparée par Danielle Autha et Serge Nègre, inaugurée le 8 Mars

Pour nous distinguer parmi les manifestations qui marquent le centenaire de la Grande Guerre, il nous a semblé judicieux d’offrir les cimaises de l’Espace Arthur Batut aux compagnes des Poilus. Elles ont largement contribué aux efforts du pays alors même que leur travail a été en partie éclipsé. N’est-il pas vrai qu’« un homme sur deux, est une femme» ? Les rendre visibles dans le paysage masculin de la guerre permet au visiteur de découvrir une réalité parfois occultée. Sait-on que sur les 77 personnalités honorées au Panthéon il n’y a que 4 femmes, dont 2 depuis 2014. (Sophie Berthelot, Marie Curie, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz). Selon un slogan féministe des années 1970 «il y a encore plus inconnu que le soldat inconnu, c’est sa femme !»

Lire la suite

Confluences 81 rubrique “femmes” : n° 123

123-page-20-sophia-brahe-1556-1643-scientifique-danoiseSophia Brahe (1556-1643)

Sophia Brahe est née en Scanie, province alors danoise devenue depuis suédoise. Dernière née d’une famille de huit (ou dix) enfants, dont le père était conseiller du Roi du Danemark* et la mère proche de la cour de le reine. D’origine noble, elle a pu recevoir une éducation privée, lors de laquelle elle apprend l’allemand et la littérature classique. Son frère aîné, Tycho Brahe, deviendra un brillant astronome**, et influence sans doute son intérêt pour l’observation du ciel, notamment lors de l’éclipse de lune de décembre 1573.

Initiée à la chimie et à l’horticulture par son frère Tycho, provoquant ainsi une tension au sein de la famille qui estimait qu’étudier les Sciences était une perte de temps pour des gens de la noblesse et les aurait préférés à la cour du roi.  

Lire la suite