Il paraît…

Quand j’entends des gens bien nourris, bien vêtus, qui dorment au chaud me parler de fraternité alors que leur mode de vie et leurs actes les rendent complices de ce système producteur de misères… je me dis qu’il reste encore beaucoup de travail d’éducation et de pédagogie pour leur expliquer leurs responsabilités dans cet état de fait.

Il n’y a pas de fraternité dans une société hiérarchisée qui stipule clairement la supériorité des uns, des unes sur les autres au même titre qu’il n’y a ni liberté ni égalité tant que nous n’avons ni les mêmes droits ni les mêmes moyens d’exercer notre émancipation, notre autonomie.

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J’ai fait un rêve : un Conseil Général démocratique !

HémicycleCoup sur coup, fin février 2014, le Conseil Général du Tarn a pris deux décisions contraires « au minimum syndical » écologique, à une majorité voisine de celles qu’obtenait en son temps le Soviet Suprême d’URSS.

D’abord, l’assemblée départementale (46 conseillers généraux) s’est prononcée en faveur du barrage du Testet : 43 POUR, 1 CONTRE et 2 en faveur d’un moratoire. Avec un curieux processus de décision, « le sondage délibératif »[1]. Procédure pour le moins mal assimilée, puisque la décision intervient après un refus de la part de nos conseillers départementaux de participer à un débat contradictoire proposé par les deux collectifs qui, sur le terrain, s’opposent à ce projet. On notera aussi que la même assemblée avait adopté en 2011 la « Charte de Participation », afin, disait-on alors, de mettre en place une démocratie participative !

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Edito du n° 108 de Confluences 81

108 page 3 dessin KaliéQuelle cuisine !

Pour une ratatouille, ce fut une belle ratatouille… Depuis le soir du 1er tour des municipales, les commentaires sur ce thème vont bon train. Force est de reconnaitre qu’ils sont justifiés.

Comment ne pas voir en effet, dans le taux de non-votants et celui des votes blancs et nuls un  désaveu cinglant non seulement des partis actuellement au pouvoir et des politiques d’austérité qu’ils mènent, mais aussi de la classe politique et de ses partis. Un désaveu profond du “système” tel qu’il est vécu par la population. Ce qui signifie la nécessité de mener de front deux chantiers : l’un autour de la refondation de la gauche, l’autre autour de la réappropriation “citoyenne” de l’espace public.

Le résultat des municipales exige de ne pas baisser les bras. Rebâtir une gauche digne ce nom : en dehors de « coups médiatiques », le Front de Gauche peine à répondre à l’espoir que sa création avait suscité dans de nombreux milieux. Survivra-t-il aux soubresauts des municipales ? Nous ne croyons pas que l’avenir de la Gauche passe par des cartels électoraux à géométrie variable.

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