Referendum Mondial de la Grèce
Ne nommez pas pauvre le peuple grec
il est dans la nuit de l’histoire
ce trésor révélé
contre la désespérance du temps
Referendum Mondial de la Grèce
Ne nommez pas pauvre le peuple grec
il est dans la nuit de l’histoire
ce trésor révélé
contre la désespérance du temps
Anne de France et le Marteau des Sorcières.
Lorsque le roi de France Louis XI meurt en 1483, son fils, Charles VIII, pressenti pour lui succéder* n’a pas encore atteint l’âge de 14 ans, majorité donnant accès au trône**. Avant de décéder, le roi désigne sa fille, la princesse Anne de Beaujeu, duchesse de Bourbon, comme tutrice du futur roi, car il la considère comme la « moins folle des filles de France ». Elle est alors âgée de 23 ans et devra gagner sa légitimité face à son cousin, Louis, Duc d’Orléans*** lors des États Généraux de 1484****. En 1491, elle parvient à marier son frère avec Anne de Bretagne, préparant ainsi l’union du duché de Bretagne et du royaume de France. Charles VIII, fraîchement marié, se sent alors capable d’assumer seul la charge royale. Anne de Beaujeu, aussi nommée Anne de France, sombre alors peu à peu dans l’oubli et en profite pour écrire un ouvrage pour sa fille, « Les enseignements d’Anne de France, duchesse de Bourbonnais et d’Auvergne, à sa fille Susanne de Bourbon » sorte de manuel d’éducation des jeunes filles de l’aristocratie de cette époque.
GERMAINE TILLION…. (1907-2008)
La longue vie de Germaine TILLION épouse tout le XX° siècle ; elle en a été un témoin très actif jusqu’à la fin de sa vie en 2008.
Elle voit le jour à Allègre en Haute-Loire dans un milieu de bourgeoisie catholique «éclairée”. Son père magistrat s’intéresse à tout, y compris à la chasse ; Germaine débute ses études à Clermont -Ferrand à l’institution Jeanne d’ARC. “Je ne mettais pas en doute l’existence de deux monstres sans visage l’allemand et la mort ” dit-elle pendant la première guerre mondiale. Phrase prémonitoire… A partir de 1922 la famille vit à Saint-Maur et contribue à la rédaction des Guides-Bleus chez Hachette, une référence aujourd’hui encore ; Après le bac en 1925 Germaine se lance dans des études variées : archéologie, Histoire, religions, et surtout ethnologie.
A Béziers ou ailleurs, c’est tout le fichage des élèves dans l’Éducation Nationale qu’il faut dénoncer !
Un tollé massif et justifié contre Ménard
L’annonce par le maire de Béziers Robert Ménard d’un fichage des écoliers dans sa ville, étiquetés « musulmans » selon leur prénom, provoque à juste titre un tollé massif. Non seulement cette pratique est illégale par rapport à la loi Informatique et Libertés de 1978, mais elle constitue aussi un laboratoire nauséabond des pratiques que l’extrême droite est capable de mettre en œuvre quand elle accède au pouvoir. La ministre de l’Éducation Nationale, le premier ministre et le président de la République ont manifesté leur vive indignation, ce dernier déclarant en particulier que le fichage des enfants à l’école est contraire aux valeurs de la République.
L’OCCITAN, ÇA NE SERT A RIEN !
C’est cela qu’ils t’ont dit ? Tu en es sûr ? Oui évidemment tu en es sûr, puisqu’ils se sont moqués. Et que tu en as souffert. Et que tu en souffres encore… Ainsi tu apprendrais des choses inutiles ? Et idiotes par dessus le marché ? L’occitan ? A l’école ??? Mais ça ne sert à rien ! Même les vieux ne le parlent plus ! Ne te fâche pas… Ils ont raison.
Ça ne sert à rien. Sauf à savoir, précisément… sans le moindre risque que ce savoir te « serve ». Les belles choses ne sont pas serviles. Elles se drapent d’inutilité. Comme l’arc-en-ciel, l’écume qui chuinte, le crépuscule qui flamboie. C’est leur beauté. Et leur grandeur.
Ça ne sert à rien. Sauf à apprendre que ces belles choses sont la vie même. Libres. Sans l’imposture de l’efficace, la tromperie des «utiles» prétentieux.
“J’ai souvent pensé à me marier. Et puis j’ai réfléchi.” *
Dans son ouvrage « Les Structures élémentaires de la Parentalité » (paru en 1948), l’anthropologue Claude Lévi-Strauss estime que le mariage est l’organisation familiale la plus répandue à travers le monde. La grande majorité des sociétés humaines organisent donc la famille en liant des personnes entre elles par des liens civils ou religieux. Naïvement on pourrait penser que les individus qui contractent cette forme d’union sont considérés comme égaux. Hélas, cela n’est pas systématique.
Pour de nombreuses femmes, à travers le monde et à travers les âges, le mariage a été synonyme d’asservissement, d’aliénation, d’infantilisation.
Exceptions faites des unions issues de rapt ou d’achat des femmes, le mariage permettait d’unir des familles, des clans, des territoires, des royaumes… au-delà des épousailles des personnes mariées. Très souvent, l’avis des principaux intéressés était facultatif ! Mariage de raison et d’intérêts… L’amour n’avait pas sa place dans cette histoire !
Finalement, Jacques et son Maître ayant décidé de passer l’hiver au chaud plutôt que de courir les chemins peu agréables en cette saison, restèrent plus de trois mois à Cravirola. Le printemps venu, ils enfourchèrent leurs montures. En principe en direction des Causses Aveyronnais. Evidemment, le dialogue s’installa dès que les sabots foulèrent la garrigue toute odorante des premières senteurs de la belle saison.
Jacques : Mon sentiment sur ce séjour est plus que positif : repos, nourriture saine, groupe accueillant, rien à redire !
Le Maître : Un peu trop de travaux de jardinage à notre arrivée, à mon goût !
Henri III, le dernier des Valois
Lorsqu’un professeur évoquait il y a quelques années le dernier des Valois devant ses élèves il avait droit en retour à des rires gras surtout si la classe était masculine : Henri III le roi aux “mignons”…Il faut dire que les écrivains de l’époque comme Agrippa D’AUBIGNE, protestant notoire, ou RONSARD lui avaient “taillé un costume sur mesure”. Et ce regard se prolongea jusqu’à la fin du XX ème siècle.
Pourtant ce personnage complexe mérite mieux que des ragots de bas étage ; né en 1551 c’est le troisième garçon de Catherine de Médicis et d’Henri II ; théoriquement il n’a aucune chance de régner. Il reçoit l’enseignement de l’humaniste Louis AMYOT et très tôt il montre un goût profond pour toutes les activités intellectuelles : homme de cabinet il n’aime ni les tournois ni la chasse : son père Henri II avait été blessé à mort lors d’un tournoi en 1559.