Labastide Rouairoux : avec et sans

Merci pour ce festival petit, petit, mais costaud

UN FESTIVAL PETIT, PETIT, MAIS COSTAUD avec et sans
MERCI d’avoir vécu avec nous ces trois jours de festival avec et sans.
Avec des films et celles et ceux qui les ont faits. Pour dire et contredire. Interroger le monde qui tourne de travers.
Mais sans la convivialité d’une table ou d’un verre pour continuer l’histoire quand la séance est terminée.

Avec un public nombreux, curieux, prêt à donner sa voix au débat. Mais sans les sourires rassasiés ni les mentons agacés par la force d’un propos ou le ton d’une idée.

Avec une clôture les yeux embués, comme lorsqu’on est touché. Parce qu’en ces temps distanciés, on réalise qu’un film peut tou.te.s nous embrasser. Sans retenue, sans arrière-pensées, à bras le corps.

Nous avons tous vécu une étrange édition, sans précédent, faite avec le cœur
et une valise de responsabilités un peu lourde à porter.

Alors un « merci » qui lui n’est pas petit, petit mais qui est VRAIMENT COSTAUD !

Castres : autour des livres …

Chers amis, chers adhérents,
Nous sommes heureux de vous annoncer la reprise du Tchape and Tchare (discussions, partage et échanges autour des livres).
Le thème de ce Tchape and Tchare est le roman en tout genre.
Pour cette nouvelle soirée, Les Ateliers nous font le plaisir de nous accueillir. Ce sera aussi l’occasion de découvrir leurs bières artisanales locales.
Covid oblige, venez masqués et toujours avec votre bonne humeur !   
Baraque 21 – MJC Radiom 22 rue Mérigonde, 81100 Castres baraque21mjc@gmail.com
https://www.facebook.com/Baraque-21-MJC

Albi : les MJC proposent…

Courez-y vite !

Chers amis, chers adhérents,   Nous sommes maintenant à un mois de notre prochain spectacle.   Une belle soirée de danse se profile avec la création originale du ballet du Capitole de Toulouse sur une chorégraphie de Kader Belardi :Toulouse Lautrec   Comme pour les deux premiers spectacles nous nous rendrons à la SNA à Albi le samedi 14 novembre. Le début de la représentation est prévu à 20 h 30. Comme vous l’ont dit vos MJC le spectacle prévu au départ le vendredi 13 a été reporté d’un jour le samedi 14 pour pouvoir s’adapter aux mesures sanitaires en vigueur. Le déplacement d’un jour permettant de mieux réguler le nombre de spectateurs et permettant une rentrée dans la grande salle beaucoup plus fluide.  

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Circ’Hulon

Bonjour à tous. Nous sommes heureux de vous annoncer nos prochains rendez-vous, de vous retrouver et de partager avec vous le spectacle “Strampalati” . Le monde a besoin de culture et d’échanges plus que jamais! Venez nombreux!!

Le 11 Octobre prochain nous serons à Cap’découverte Le Garric (81) pour une sortie de résidence “Strampalati” en version salle. Réservation: Maison de la Musique 05 63 80 29 01. Et les 16 et 17 octobre à Graulhet (81) au Festival Rues d’été sous notre chapikiosque (chauffé). (le vendredi 16 octobre à 20h30 et le samedi 17 octobre à 18h30).Réservation: Association Rues d’été 06 16 88 06 87. Si cela vous est possible, venez en groupe, ou à l’entrée rassemblez vous avec les personnes que vous connaissez: cela permettra à plus de monde d’entrer.

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Couffouleux : contre vents et marées

Le Festival du Morse a eu lieu contre vents et marées ! Pour fêter avec légèreté l’arrivée de l’automne nous avons eu le plaisir de passer le week-end dernier sur la Grand’Place de la mairie de Couffouleux pour la 9ème édition. Bon sang, ça fait du bien de se retrouver !   Ce fût une édition mouvementée ! Jusqu’à la dernière minute il était question d’annulation, de pluie, bref… De quoi se décourager, mais que nenni ! Autorisation en poche, chapiteau étanche et huile de coude nous ont permis de vivre 48 heures de partage ! Un grand merci aux élus, aux partenaires, aux artistes et surtout aux bénévoles et aux techniciens sans qui rien n’auraient été possible.
C’est dans le respect des mesures sanitaires que nous avons ouvert vendredi à 17h le site. Masque obligatoire pour tout le monde, tout le temps… Sauf en mangeant et en buvant ! Alors c’est ce qui s’est fait ! La bière OXIT a rencontré un franc succès, la Goulette également avec ses gâteaux maison, sans oublier le rougail saucisse, l’assiette végèt, et la galette. Un grand merci aux artistes qui ont su s’adapter ; notamment les Moussu T qui au moment de monter sur scène ont vu la pluie s’inviter ! Avec sang froid Stef K, le batteur, a pointé du doigt un barnum et hop ! C’était parti ! Ni une ni deux les morses l’installaient sur scène. Voilà le concert lancé et la foule en liesse malgré les quelques gouttes !
Nous tenons à vous remercier. Vous, le public qui était au rendez-vous avec votre sourire et votre belle énergie.
Que ce fut bon d’être ensemble !

Les cantines populaires

Les cantines populaires, atout indispensable des luttes

Elles se nomment «Les Lombrics utopiques», «La Cagette des terres», «L’autre cantine»… Les cantines populaires auto-gérées se multiplient sur le territoire français depuis une quinzaine d’années, ravitaillant squats, quartiers défavorisés, ZAD, festivals ou manifestations. Focus sur une pratique peu mise en lumière et qui s’est pourtant imposée comme un atout indispensable des luttes.

L’auto-organisation alimentaire au coeur des luttes

Les cantines auto-gérées représentent une réponse populaire à la thématique centrale de l’alimentation. Alimenter gratuitement ou à prix libre des populations n’est pas une idée nouvelle, on peut en France en remonter l’origine à la Commune de Paris. Il est communément admis que cette phase de résistance populaire aura pu faire face dans un premier temps au siège de la capitale par les Prussiens en 1870, puis à son blocus ferroviaire l’année suivante, en organisant la distribution de pain et de nourriture (exemple des Marmites d’Eugène Varlin, créées en amont pour nourrir les milieux ouvriers, et qui se sont perpétuées lors de la Commune). Les cantinières subissent alors une répression très importante. A l’époque, les dépenses alimentaires représentent en effet l’essentiel du budget de la population, leur action est donc une épine dans le pied des autorités qui cherchent à écraser la contestation.

On peut également citer l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) qui met alors en place la première coopérative des cantines pour les ouvriers, sorte de réseau comparable à nos AMAP actuelles. Plus récemment, au Chili, le rôle des cantines populaires a été remis en exergue lors de la dramatique crise socio-économique liée au coronavirus, et un élan de solidarité mondial s’en est suivi pour soutenir cette pratique humaniste venue au secours d’une population considérablement précarisée par le confinement. Ce type d’actions tend aussi à se développer en France depuis quelques décennies, et est aujourd’hui mise en lumière par un “Festival des cantines autogérées” qui se tient annuellement à Montreuil.

Face à la précarisation croissante, face à la répression et l’exclusion, il nous semble nécessaire de créer et renforcer les espaces d’auto-organisations partout où les systèmes d’oppressions se font sentir ; et notamment dans les quartiers populaires, les zones rurales, les quartiers visés par la gentrification ou l’exclusion, les espaces de luttes.

Cantines populaires sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pendant le festival Zadenvies

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